Timal, ça fait un bail, que j'suis pas parti au paysVoir le reste de la famille et les cousins qu'ont grandiAprès huit heures de charter, me voilà enfin sur mes terresJ'suis déboussolé par le décalage horaireAccueilli par un homme d'affaires,laisse-moi porter tes sacs frèreDirection la Basse-Terre, Pointe Noire la case à grand-mèreOn 'ti punch comme tradition, j'ai dit: andamp;quot;Non mercitontonandamp;quot;Et lui m'a répondu: andamp;quot;Tu t'crois encore ne métropole,garçonandamp;quot;2, 3 jours après, j'me suis mis dans le bainun p'tit caleçon de bain, pour les plages et les friapinsPour faim exotique j'ai dégusté les plats typiquesColombo, court-bouillon poisson et cabrittPour fandamp;ecirc;ter mon arrivée, seul, j'suis parti zoukerKolé serrer, sur le dernier tube de l'étéTouriste de passage andamp;quot;Gué ti français laandamp;quot; pour levoisinageEt toujours cette question, andamp;quot;Alors à quand lemariage?andamp;quot;Cette manie de maquerellage, ça date depuis l'esclavageAu temps de la rue Case-Nègre, les racines de mon villageJ'étais venu pour me reposer, mon séjour trop mouvementéY avait trop de chose à faire j'ai pas vu le temps passer{au Refrain}Quand j'suis arrivé on m'a dit andamp;quot;Bienvenue au paysandamp;quot;On m'a dit aussi que j'avais perdu les traditions du paysJe ravis de revoir les cousins et les cousines qui ont vieilliTrop longtemps en France je crois bien que ma place se trouveiciBoissart, Bergevin ça c'est mon bled cousinVisite de la Soufrière en passant que ti cheminDans les transports en commun serrés tous les uns contre lesautresSur un air de biguine pour aller d'un point à l'autreIci la drogue légale c'est la Zeb localeSous un soleil tropical tu risquerais de lui faire malAllongé sur une des plages sous un palmierEn train de siroter un jus de noix de coco glacéEn pensant à la famille élu tonton des andamp;icirc;lesMais qui coté ou ko vin A-P j'crois bien que j'viens desAntillesAéroport du raijt les vacances sont terminéesL'avion va décoller, j'suis le dernier à embarquer